Objectifs:
- Apprendre les concepts de base de l’algorithmique et de la programmation
- Etre capable de mettre en œuvre ces concepts pour analyser des problèmes simples et écrire les programmes correspondants
Plan :
- Généralités
- Ordinateur
- systèmes d’exploitation
- langages de programmations
- ..
- Algorithmique
- affectation
- instructions conditionnelles
- instructions itératives
- fonctions
- procédure
- ..
Informatique ?
- Technique du traitement automatique de l’information au moyen des ordinateurs
- Elément d’un système informatique
- PC,Macintosh,station etc..
- Système d’exploitation
- DOS
- Windows
- Unix
- etc
- Langages
- Java,c/c++,Fortran,etc..
- Applications
- Word,Excel,Jeux,etc..
ARCHITECTURE ET COMPOSANTS MATERIELS DE L’ORDINATEUR

Un ordinateur est composé :
1- L’unité centrale constituée de :
- L’unité de Contrôle (UC) qui commande tout traitement fait par l’ordinateur.
- L’unité Arithmétique et Logique (UAL) qui effectue les opérations (arithmétiques, logiques…) commandées par l’UC. L’ensemble UC, UAL est appelé processeur.
- La mémoire centrale (RAM) qui sert de support de stockage de données. On signale ici qu’ils ‘agit d’une mémoire volatile.
2- L’unité d’échange constituée de :
- Les périphériques d’entrée/sortie comme le clavier, la souris, l’écran et l’imprimante.
- La mémoire secondaire qui sert également de support de stockage de données. Elle est permanente et se caractérise par une capacité supérieure à celle de la mémoire centrale.
Remarque :
Le composant mémoire (RAM) est physiquement un ensemble de cellules mémoire (octets)
contenant des données sous forme binaire. Un octet est constitué de 8 bits (digits
contenant les chiffres 0 ou 1). Un kilooctet (KOctet) est composé de 1024 (210) octets.
COMPOSANTS LOGICIELS DE L’ORDINATEUR
Logiciel système exploitation :
Un système d’exploitation fut un ensemble de programmes assurant d’une part, le fonctionnement de toutes les composantes matérielles d’un ordinateur et d’autre part, la communication Homme/Machine. Il a pour exemples de fonctions :
- La gestion de la mémoire.
- La gestion des périphériques.
- La gestion de partage de ressources entre plusieurs utilisateurs.
- Système de fichiers
- Interface utilisateur.
Comme exemples de systèmes opératoires, nous citons Windows, Unix, Linux, Ms Dos,
MacOs..
Langage machine
- Ensemble de programmes qui gère le matériel et contrôle les applications
- Un bit(binarydigit) = 0 ou 1 (2 états électrique)
- Une combinaison de 8 bits= 1 Octetè28= 256 possibilités qui permettent de coder tous les caractères alphabétiques, numériques, et symboles tels que ?,*,&, …
- Le codeASCII (American Standard Code for Information Interchange)donne les correspondances entre les caractères alphanumériques et leurs représentation binaire, Ex. A= 01000001, ?=00111111
- Les opérations logiques et arithmétiques de base (addition, multiplication, … ) sont effectuées en binaire
1-Qu’est-ce qu’un algorithme?
Le terme algorithme est employé en informatique pour décrire une méthode de résolution de problème programmable sur machine.
Un algorithme est une suite finie et ordonnée d’opérations (actions) élémentaires finies (en temps et moyens). Elle est régie par un ensemble de règles ou d’instructions de contrôle (séquencement, sélection et itération) permettant d’aboutir à un résultat déterminé d’un problème donné.

- Quelles sont les données du problème (entrées) ?
- Quelles sont les résultats demandés (sorties) ?
- Quel(s) est/sont le(s) traitement(s) à effectuer ?
- Quels sont les erreurs ou cas particuliers susceptibles de se produire et les solutions à proposer ?
2- Structure générale d’un algorithme
Un algorithme est composé de trois principales:
- L’en tête : cette partie sert à donner un nom à l’algorithme. Elle est précédée par le mot Algorithme.
- La partie déclarative : dans cette partie, on déclare les différents objets que l’algorithme utilise (Variables, constantes, etc).
- Le corps de l’algorithme : cette partie contient les instructions de l’algorithme. Elle est délimitée par les mots début et Fin.

Algorithme et Programmation
Tout problème à programmer doit être résolu d’abord sous forme d’algorithme, puis converti en programme dans le langage de votre choix. En effet, un algorithme est indépendant du langage de programmation utilisé.
Un programme est une suite d’instructions, écrit dans un langage de programmation, exécutées par ordinateur, permettant de traiter un problème et de renvoyer des résultats. Il représente la traduction d’un algorithme à l’aide d’un langage de programmation.
Le cycle de développement d’un programme (ou d’une application) informatique peut se résumer comme ça :

Exemple très simple :
Enoncé :
Ecrire l’algorithme, organigramme et le programme pour calculer 2 nombre a et b
Algorithme :

Organigramme :

Programme :
Traduction avec un langage évolué : Fortran, Basic, Pascal, C, C++, Visual Basic, Visual C++, Java..
Je vais prendre l’exemple du langage C : (nom du fichier exemple.c )
#include <stdio.h>
main( )
{
float A,B,R ;
printf("Entrer la valeur de A:");
scanf("%f",&A) ;
printf("Entrer la valeur de B:");
scanf("%f",&B) ;
R=A +B ;
printf("Le résultat est ,R);
}
Programme Compilé exécutable par l’ordinateur :
Le programme source (exemple.c) écrit en C doit être compilé (le compilateur traduit le programme source en un fichier objet avec l’extension .o (exemlpe.o) qui va être exécuté par l’ordinateur).

3- Les variables et les constantes
3-1- Notion de variable
Les données ainsi que les résultats des calculs intermédiaires ou finaux, sont rangés dans des cases mémoires qui correspondent à des variables, Ainsi, une variable est rangée dans un emplacement mémoire nommé, de taille fixe (ou non) prenant au cours du déroulement de l’algorithme, un nombre indéfini de valeurs différentes.

3-2-déclaration des variables
La partie déclaration consiste à énumérer toutes les variables dont on aura besoin au cours de l’algorithme. Chaque déclaration doit comporter le nom de variable (identificateur) et son type.
Syntaxe :
Variable identificateur : type
Identificateur : Un identificateur est le nom donné à une variable, une fonction, etc. Ce nome doit obligatoirement commencer par une lettre suivie d’une suite de lettres et les chiffres et il ne doit pas contenir d’espace.
Types de donnée
- Type entier: sert à manipuler les nombres entiers positifs ou négatifs. ( 5, 20, -12)
- Type réel: sert à manipuler les nombres à virgule. Par exemple : 5, 2.1, -1.2 …
- Type caractère sert à manipuler des caractères alphabétiques et numériques. Par exemple : « a », « B » , « 6 » …
- Type chaîne: sert à manipuler des chaines de caractères permettant de représenter des mot ou des phrases comme : « bonjour », « Cours_5 » …
- Type booléen utilise les expressions logiques. Il n’y a que deux valeurs booléennes : Vrai et faux
Exemple:
Variables a, b : entiers
c : réel
nom : chaine_caractères
bsent : booléen
Les opérations sur des variables:

4- Les instructions de base
Une instruction est une action élémentaire commandant à la machine un calcul, ou une communication avec l’un de ses périphériques d’entrées ou de sorties. Les instructions de base sont :
4-1-L’instruction d’affectation :
L’affectation permet d’affecter une valeur à une variable. Elle est symbolisée en algorithmique par « ← »


4-2-L’instruction d’entrée (lecture) :
L’instruction d’entrée ou de lecture donne la main à l’utilisateur pour saisir une donnée au clavier. La valeur saisie sera affectée à une variable
Syntaxe : Lire (identificateur)
Exemple :
Lire A : On demande à l’utilisateur d’introduire une valeur pour A
Lire (A, B, C) : On demande à l’utilisateur d’introduire 3 valeurs pour A, B et C respectivement
4-3-L’instruction de sortie (écriture):
Avant de lire une variable, il est conseillé d’écrire un message à l’écran, afin de prévenir l’utilisateur de ce qu’il doit taper.
L’instruction de sortie (d’écriture) permet d’afficher des informations à l’écran.
Syntaxe : Ecrire (expression)
Exemple : Ecrire (« Donner votre âge : « )
Ecrire (A) : cette instruction permet d’afficher à l’écran la valeur de variable A.
Exemple :
Ecrire ‘bonjour’ Affiche le message bonjour (constante)
Ecrire 12 Affiche la valeur 12
Ecrire a,b,c Affiche les valeurs de a, b et c
Ecrire a+b Affiche la valeur de a+b
4-4- Les commentaires :
Lorsqu’un algorithme devint long, il est conseillé d’ajouter des lignes de commentaires dans l’algorithme, c’est-à-dire des lignes qui ont pour but de donner des indications sur les instructions effectuées et d’expliquer le fonctionnement d’algorithme (programme) sans que le compilateur ne les prenne en compte.
On va voir deux types de commentaires
// Commentaire sur une ligne
/* Commentaire sur plusieurs lignes */
Remarque :
Parfois on utilise les commentaires pour annuler l’action de quelques instructions dans un algorithme ou un programme au lieu de les effacer .
5-Les structures alternatives et répétitives
5-1-Les structures alternatives
5-1-1-Introduction :
Contrairement au traitement séquentiel, la structure alternative ou conditionnelle permet d’exécuter ou non une série d’instructions selon la valeur d’une condition.
5-1-2- La structure Si

Une condition est une expression logique ou une variable logique évaluée à Vrai ou faux. La condition est évaluée. Si elle est vraie, la série d’instruction(s)1 est exécutée et l’ensemble d’instruction(s) 2 est ignoré, la machine sautera directement à la première instruction située après Fin si.
De même, au cas où la condition était fausse la machine saute directement à la première ligne située après le Sinon et exécute l’ensemble d’instruction2.
Exemple:
Calculer la taxe sur le chiffre d’affaire (CA) sachant qu’elle est de :
- 10% si le CA<5000DH
- 20% si le CA >=5000DH


Exercice 1
Écrire un algorithme qui affiche si un nombre entier saisi au clavier est pair ou impair.

Remarque : il existe aussi un autre type de condition c’est la condition composées.
Certains problèmes exigent de formuler des conditions qui ne peuvent être exprimées sous la forme simple, par exemple la condition de note de devoir doit être inclus dans l’intervalle [0, 20], cette condition est composée de deux conditions simples qui sont note ≥ 0 et note ≤ 20
Exercice 2
Ecrire un algorithme qui teste une note saisi au clavier est comprise entre 0 et 20.
Et afficher ‘validé’ ou ‘non validé’ si la note est inférieur à 10

Exercice 3
Ecrire un algorithme qui demande deux nombres m et n à l’utilisateur et l’informe ensuite si le produit de ces deux nombres est positif ou négatif. On inclut dans l’algorithme le cas où le produit peut être nul.

Exercice 4
Une boutique propose à ces clients, une réduction de 15% pour les montants d’achat supérieurs à 200 dhs. Ecrire un algorithme permettant de saisir le prix total HT et de calculer le montant TTC en prenant en compte la réduction et la TVA=20%.

Exercice 5
Ecrire l’algorithme qui permet de résoudre l’équation de 2 eme dégrée ax2+bx+c=0.


5-1-3- Structure à choix multiples
Cette structure conditionnelle permet de choisir le traitement à effectuer en fonction de la valeur ou de l’intervalle de valeurs d’une variable o d’une expression.
Syntaxe :

Lorsque l’ordinateur rencontre cette instruction, il vérifie la valeur de la variable de sélection (sélecteur) et il la compare aux différentes valeurs.
Les valeurs sont évaluées dans l’ordre, les unes après les autres, et une fois la valeur de sélecteur est vérifiée l’action associée est exécutée. On peut utiliser une instruction Sinon (facultative), dont l’action sera exécutée si aucune des valeurs évaluées n’a pas été remplie
Exercice 1 :
Ecrire un algorithme permettant d’afficher le mois en lettre selon le numéro saisi au clavier.

Exercice 2 :
Ecrire l’algorithme qui permet de calculer la somme, la difference, la multiplication, la division de 2 nombres a et b selon le choix.

5-2- Les Structures répétitives
5-2-1-Introduction
Une structure répétitive, encore appelée boucle, est utilisée quand une instruction ou une liste d’instruction, doit être répétée plusieurs fois. La répétition est soumise à une condition
5-2-2- La boucle Tant que …. Faire
La boucle Tant que permet de répéter un traitement tant que la condition est vraie.
Syntaxe :

==> L’exécution de la boule dépend de la valeur de la condition. Si est vrai, l’algorithme exécute les instructions qui suivent, jusqu’à ce qu’il rencontre la ligne FinTantque .Il retourne ensuite sur la ligne du Tant que, procède au même examen, et ainsi de suite.
==> La boucle ne s’arrête que lorsque prend la valeur fausse, et dans ce cas le programme poursuit son exécution après FinTant que.
Exemple:

Remarque :
Si la structure TantQue contient la condition ne devient jamais fausse. Le programme tourne dans une boucle infinie et n’en sort plus.
Exemple :

Dans cet exemple nous avons une boucle infinie. L’ordinateur ne s’arrêtera jamais d’afficher le message Bonsoir car la variable i qui est testée dans la condition n’est jamais incrémenter. Alors pour résoudre le problème de boucle infinie dans ce cas-là, on incrémente la variable i à chaque tour de boucle pour afficher Bonsoir 10 fois exactement.

Exercice1
Ecrire un algorithme qui calcule la somme S = 1+2+3+4+……..+ 10

Exercice2
Ecrire un algorithme qui calcule la somme S= 1+2+3+4+……..+ N, où N saisi par l’utilisateur.

2-3- La boucle Pour …. Faire
La boucle pour …. Faire permet de répéter une liste d’instructions un nombre connu de fois.
Syntaxe :

==> La variable compteur est de type entier. Elle est initialisée par la valeur initiale, le compteur augmente sa valeur de 1 automatiquement à chaque tour de boucle jusqu’à la valeur finale.
==> Lorsque la variable compteur vaut la valeur finale, le traitement est exécuté une seule fois puis le programme sort de la boucle.
Exemple:
Ecrire un algorithme qui affiche Bonjour 10 fois.

Exercice1
Ecrire un algorithme qui calcule S= 1+2+3+4+……..+ 10. Utilisant la boucle pour.

Exercice2
Ecrire un algorithme qui calcule S= 1+2+3+4+……..+ N. Utilisant la boucle pour.

Exercice 3
Ecrire un algorithme qui affiche la table de multiplication de 5. Utilisant la boucle pour.

Exercice 4
Ecrire un algorithme qui affiche la table de multiplication d’un entier saisie par l’utilisateur, Utilisant la boucle pour.

5-2-4- La boucle Répéter…jusqu’à
Cette boucle permet de répéter une instruction jusqu’à ce qu’une soit vrai.
Remarque : Cette boucle ne s’utilise en général que pour des menus, elle est dangereuse car il n’y a pas de vérification de la condition avant d’y entrer.
Syntaxe :

==> La liste d’instructions est exécutée, puis la condition est évaluée. Si elle est fausse, le corps de la boucle est exécuté à nouveau puis la condition est réévaluée et si elle est vraie, le programme sort de la boucle et exécute l’instruction qui suit Jusqu’à.
Exemple:
En utilisant la boucle Répéter…..jusqu’à, on écrit un algorithme qui affiche Bonjour 10 fois.

Exercice1
Ecrire un algorithme qui calcule la somme S= 1+2+3+…+ 10. Utilisant la boucle Répéter jusqu’à.

Exercice 2
Ecrire un algorithme qui affiche la table de multiplication de 8. Utilisant la boucle Répéter jusqu’à.

Remarques :
==> Les boucles « Répéter » et « «TantQue » sont utilisées lorsqu’on ne sait pas au départ combien de fois il faudra exécuter ces boucles.
==> A la différence de la boucle « TantQue » par rapport à la boucle « Répéter » cette
dernière est exécutée au moins une seule fois.
==> La condition d’arrêt de la boucle « répéter » est la négation de la condition de poursuite de la boucle «TantQue »
==> On utilise la boucle « Pour » quand l’on connait le nombre d’itérations à l’avance.

6- Les Tableaux
6-1- Introduction
Imaginons que dans un algorithme, nous avons besoin d’un grand nombre de variables, il devient difficile de donner un nom pour chaque variable. Exemple : Ecrire un algorithme permettant de saisir cinq notes et de les afficher après avoir multiplié toutes les notes par trois.

==> La même instruction répète cinq fois. Imaginons que si l’on voudrait réaliser cet algorithme avec 100 notes, cela devient très difficile.
==> Pour résoudre ce problème, il existe un type de données qui permet de définir plusieurs. Variables de même type.
6-2- Définition
Un tableau est une suite d’éléments de même type. Il utilise plusieurs cases mémoire à l’aide d’un seul nom. Comme toutes les cases portent le même nom, elles se différencient par un numéro ou un indice. Nous pouvons représenter schématiquement un tableau nommé Note composé de cinq cases, dans la mémoire comme suit :

6-3-Tableau à une dimension
6-3-1-Déclaration
La déclaration d’un tableau permet d’associer à n nom d’une zone mémoire composée d’un certain nombre de cases mémoires de même type.
Syntaxe : Variable identificateur : tableau [taille_max] de type ……
Exemple : Variable Note : Tableau[40] de réels Remarques :
==> Le premier élément d’un tableau porte l’indice 1 ou 0 selon les langages.
==> La valeur d’un indice doit être un nombre entier.
==> La valeur d’un indice doit être inférieure ou égale au nombre d’éléments du tableau. Par exemple, avec le tableau tab [20], il est impossible d’écrire tab[21] ou tab[26], ces expressions font référence à des éléments qui n’existe pas.
==> L’utilisation de ces éléments se fait en suite, via le nom du tableau et son indice. Ce dernier peut être soit une valeur (tab[3] ) , soit une variable ( tab [i] ) ou encore une expression ( tab[i+1] ).
==> Pour Faire un parcours complet sur un tableau, on utilise une boucle.
Exemple 1
Ecrire un algorithme permettant de saisir 20 notes et de les stocker dans un tableau nommé Etudiant, puis les afficher.

Exemple 2 : Ecrire un algorithme permettant de saisir 20 notes et de les afficher après avoir multiplié toutes ces notes par un coefficient fourni par l’utilisateur.

Exercice 1 Ecrire un algorithme permettant de saisir 20 notes et qui affiche la moyenne de ces notes.

Exercice 2
Ecrire un algorithme permettant de saisir 20 notes et qui affiche le maximum de ces notes.

6-4-Tableau à deux dimensions
Reprenons l’exemple des notes en considérant cette fois qu’un étudiant a plusieurs notes (une note pour chaque matière). On peut simplifier des choses comme suite.

==> Les tableaux à deux dimensions se représentent comme une matrice ayant un certain nombre de lignes (première dimension) et un certain nombre de colonne (seconde dimension).
6-4-1- Déclaration
Syntaxe : Variable identificateur : tableau [nb_lignes , nb_colonnes] de <type>
Exemple : Variable Note : Tableau[3,4] de réels
Remarques:
==> L’utilisation d’une matrice se fait via son nom et ses indices. Ces derniers peuvent être soient des valeurs (tab[1,3] ) , soient des variables ( tab [i,j] ) ou encore des expressions ( tab[i+1,j] ).
==> Pour Faire un parcours complet sur une matrice, on utilise deux boucles, l’une au sein de l’autre, c’est ce qu’on appelle les boucles imbriquées. La première boucle pour parcourir les lignes tandis que la deuxième est utilisée pour parcourir les éléments de la ligne précisée par la boucle principale (la première boucle).
Exemple 1
Ecrire un algorithme permettant de saisir les notes d’une classe de 30 étudiants en 5 matières.

7- Procédures et les fonctions
7-1- Introduction
Lorsque l’on progresse dans la conception d’un algorithme, ce dernier peut prendre une taille et une complexité croissante. De même des séquences d’instructions peuvent se répéter à plusieurs fois. Lorsque un algorithme dépasse deux page ou plus devient difficile à comprendre et à gérer par les programmeurs. La solution consiste alors à découper l’algorithme en plusieurs parties plus petites. Ces parties sont appelées des sous-algorithmes. Le sous-algorithme est écrit séparément du corps de l’algorithme principal et sera appelé par celui-ci quand ceci sera nécessaire.
Il existe deux sortes de sous-algorithme : les procédures et les fonctions
7-2- Les procédures
Une procédure est une série d’instruction regroupées sous un nom, qui permet d’effectuer des actions par un simple appel de la procédure dans un algorithme ou dans un autres sous algorithme. Une procédure renvoie plusieurs valeurs (pas une) ou aucune valeur.
7-2-1-Déclaration d’une procédure
Syntaxe :

Après le nom de la procédure, il faut donner la liste des paramètres (s’il en a) avec leur type respectif. Ces paramètres formels. Leur valeur n’est pas connue lors de la création de la procédure.
Exemple 1 :
Ecrire une procédure qui affiche à l’écran une ligne de 15 étoiles

Exemple 2 : Ecrire une procédure qui affiche à l’écran une ligne de N étoiles, où N passé comme paramètre.

7-2-2- L’appel d’une procédure
Pour déclencher l’exécution d’une procédure dans un programme, il suffit de l’appeler. L’appel de procédure s’écrit en mettant le nom de la procédure, puis la liste des paramètres. Séparés par des virgules. A l’appel d’une procédure, le programme interrompt son déroulement normal, exécute les instructions de la procédure, puis retourne au programme appelant et exécute l’instruction suivante.
Syntaxe : Nom_procédure (…………..)
Les paramètres utilisées lors de l’appel d’une procédure sont appelés paramètres effectifs. Ces paramètres donneront leurs valeurs aux paramètres formels.
Exemple 2 :
Ecrire un algorithme qui permet d’affiche à l’écran une ligne de N étoiles, où N passé comme paramètre dans une procédure.

7-2-3- Passage de paramètres
Les échanges d’informations entre une procédure et le sous-algorithme appelant se font par l’intermédiaire de paramètres.
Il existe deux principaux types de passages de paramètres qui permettent des usages différents.
==> Passage par valeur
Dans ce type de passage, le paramètre formel reçoit uniquement une copie de la valeur du paramètre effectif. La valeur du paramètre effectif ne sera jamais modifiée.
Exemple:
Soit l’algorithme suivant :

Cet algorithme définit une procédure pour laquelle on utilise le passage de paramètres par valeurs. Lors de l’appel de la procédure, la valeur du paramètre effectif N est recopiée dans le paramètre formel A. la procédure effectue alors le traitement et affiche la valeur de la variable A dans ce cas 10.
Après l’appel de la procédure, l’algorithme affiche la valeur de la variable N dans ce cas 5. La procédure ne modifie pas le paramètre qui est passé par valeur.
==> Passage par adresse (ou par référence)
Dans ce type de passage, la procédure utilise l’adresse du paramètre effectif. Lorsqu’on utilise l’adresse du paramètre, on accède directement à son contenu. La valeur de la variable effectif sera donc modifiée.
Les paramètres passés par adresse sont précédés par le mot clé Var.
Exemple:
Soit l’algorithme suivant :

A l’exécution de la procédure, l’instruction Ecrire (A) permet d’afficher à l’écran 10. Au retour dans l’algorithme principal, l’instruction Ecrire (N) affiche également 10.
Dans cet algorithme le paramètre passé correspond à la référence (l’adresse) de la variable N. Elle est donc modifiée par l’instruction : A ← A*2.
Remarque :
Lorsqu’il y a plusieurs paramètres dans la définition d’une procédure, il faut absolument qu’il y en ait le même nombre à l’appel et que l’ordre soit respecté.
7- 3-Les fonctions
Les fonctions sont des sous algorithme admettant des paramètres (ou sans paramètres) et retournant une seule valeur de type simple qui peut apparaître dans une expression, dans une comparaison, à la droite d’une affectation, etc.
7-3-1- Déclaration d’une fonction
Syntaxe :

La syntaxe de la déclaration d’une fonction est assez proche de celle d’une procédure à laquelle on ajoute un type qui représente le type de la valeur retournée par la fonction et une instruction Retourner Expression. Cette dernière instruction renvoie au programme appelant le résultat de l’expression placée à la suite du mot clé Retourner.
Remarque :
Les paramètres sont facultatifs, mais s’il n’y a pas de paramètres, les parenthèses doivent rester présentes.
Exemple:
Définir une fonction qui renvoie le plus grand de deux nombres passées par les paramètres.

7-3-2- L’appel d’une fonction
Pour exécuter une fonction, il suffit de faire appel à elle en écrivant son nom suivi des paramètres effectifs. C’est la même syntaxe qu’une procédure. A la différence d’une procédure, la fonction retourne une valeur. L’appel d’une fonction pourra donc être utilisé dans une instruction (affichage, affectation …) qui utilise sa valeur. Syntaxe : Nom_fonction (…………..) Exemple : Ecrire un algorithme qui permet d’appeler à la fonction Max de l’exemple précédent :

Exercice1
Ecrire une fonction puissance qui permet de calculer la puissance d’un nombre réel.

Exercice2
Ecrire un algorithme qui demande à l’utilisateur deux entiers, et calcule la somme des nombres entiers compris entre ces deux entiers. Par exemple : si l’utilisateur tape 5 et 17, c’est-à-dire la somme est : S= 5+6+7+…+ 17.

